Oman, janvier 2024




Mercredi 31 janvier

Valise bouclée.
Check-out à 7h45.

On quitte Nizwa et les montagnes pour le sud-est.

On s'arrête à Birkat Al Mouz pour déjeuner.



A présent, environ 2h30 de route, un peu plus de 200 km.
Destination : Wadi Bani Khaled (rivière de la tribu Bani Khaled)

On emprunte une route agréable, pas trop fréquentée, peu de camions aujourd'hui.
Décor désertique, plaines avec un peu de verdure.

C'est aussi devenu une tradition de tenter de photographier un panneau "animalier" de la faune locale.

C'est toujours une histoire de bosse mais celui-ci ne compte pas,

juste avant d'arriver à Ibra, la ville des bédouins où on reprend l'autoroute.

Nous voici arrivés à Bani Khaled.

On traverse la ville en direction du wadi et on se gare à 11h.



On suit le falaj jusqu'aux piscines naturelles.









A présent, quartier libre dans le wadi.

D'abord, une petite rando











Puis, je me change et continue...











vers la grotte





Bon, il est temps d'aller se rafraîchir.







L'eau est super bonne, je dirais min. 27 degrés.

Un instant pédicure gratuit, merci à la nature.

Une autre baignade ; attention, les abords sont fort glissants.

Je reviens à la grande piscine vers 12h45.

Je la traverse à la nage...



puis reviens chercher mes affaires pour les poser près de la première étendue d'eau.

et un dernier plouf.

Allez, je sors de l'eau et vais rejoindre Mohammed qui m'attend désormais au parking.
On quitte le Wadi Bani Khaled à 13h15.

L'érosion est responsable de ces beaux reliefs.



Par apport à ce que disait tantôt, celui-ci non plus ne compte pas.

Juste avant 14h, on commence à apercevoir le désert à l'horizon.

A 14h15, on va dîner au Jizan Restaurant à Bidiyah.

Mohamed m'a proposé de manger du dromadaire, ça m'intéressait évidemment.
Vraiment très bon et cette viande est goûteuse.

Un chauffeur nous attend à 15h15 aux portes du désert pour continuer notre chemin.

Le nom du désert est Ach-Charqiya, s'étendant sur 15000 km2.
Il représente 5% de la superficie du pays.

La province d'Ach-Charqiya est divisée en 2.
Nous sommes dans la partie sud où vivent 40000 habitants.

La partie nord est principalement couverte par la ville de Sur, 125 000 habitants.

Les dromadaires sont élevés entre autre pour la nourriture et les courses.



Nous arrivons au Camp Sama Resort & Spa Hotel d'al Wazil vers 15h45.







Je prends mon sac à dos et de l'eau et vais déjà escalader la dune derrière le camp d'où voir le coucher de soleil.









Il est 16h25, encore 1h30, je vais me promener dans les dunes.



J'aperçois un troupeau de dromadaires.







C'est qui le "boss" ?



S'ils savaient que j'ai mangé un de ses frères tout à l'heure, ils feraient peut-être une autre tête.

Je remonte une autre dune et vais me poser un peu plus loin où l'horizon est bien dégagé.

Coucher de Soleil à 17h55.





Souper au resort vers 19h15.



Crème de légumes, riz, poulet et des brochettes de ... dromadaire.

Jeudi 1 février

Debout à 5h20, douche et puis réescalade de la grande dune pour le lever du Soleil à 6h44.











Petit déjeuner vers 7h30.

Pancake, fricassée et ensuite omelette.

Je vais ensuite faire une marche d'1h dans ce désert orangé.















Rentré à la chambre, je propose à Ali une partie de Molkky dont je lui avais parlé et qui, une nouvelle fois, a fait le voyage avec moi.

Le chauffeur vient nous rechercher à 11h.

On quitte le désert après une traversée d'environ 20 minutes par le même chemin que pour l'aller.



A présent, on fait route vers Sur, direction est, sur la côte.
Environ 120 km d'autoroute, 1h30 et toujours autant de radars.

On arrive à Sour peu avant 13h et on passe remplir le réservoir.





On fait ensuite un tour sur le port où tous les bateaux de pêche sont rentrés.



Nous allons dîner au Taki Restaurant.

Pain arabique, poisson au menu forcément et une bonne glace.







On s'arrête sur la Corniche de Sour/Sur (la plupart des noms de ville ont plusieurs orthographes).





La baie rejoint le Golfe d'Oman.

On traverse le grand pont et après être passés devant le phare, Ali me conduit jusqu'à une petite plage.

Il va se garer au pied du phare et pour ma part, je marche jusqu'à là et le rejoint par la Corniche du phare.

















A présent, on descend, en longeant le littoral, vers Ras al Hadd (environ 50 km).

Nous y avons notre hôtel réservé, le Ras al Hadd Guest House.
Mais également, non loin de là, environ 10 minutes, se trouve la réserve des tortues vertes.

Bel hôtel avec piscine et salle de sports.



Je mets mon maillot et je prends la voiture pour me rendre à une grande plage à 1 km de l'hôtel.

Même là, j'arrive à me gourrer de chemin et me retrouve avec 2 roues ensablées... coincé !

J'arrive à trouver de l'aide et un gros 4x4 vient me tirer avec une corde.

Il m'explique que je ne suis pas le premier gugusse à se retrouver enlisé.

Après toute ces émotions, je me gare tranquillement sur du bitume et vais poser mes affaires face à la mer.

L'eau est fraîche mais une fois dedans, on s'y fait vite.





Après cela, je me délasse sur la plage pendant que le Soleil se barre à une vitesse folle mais en laissant toujours une grande luminosité.

Je rentre à l'hôtel vers 17h45 et vais faire quelques brasses dans la piscine.

On sort souper à 19h au Barkath Al Andalus.

Poulet grillé, falafels, frites et un très bon jus d'oranges.

Vers 20h, on se dirige vers la réserve de tortues de Ras Al Jinz.

Le site est réglementé par des autorités de protection de la nature.

Les tortues vertes vivent jusqu'à 80 ans.
Les femelles pondent à partir de 20 ans.

Elles viennent sur cette plage et font un trou de 60 cm dans le sable à 150 m de la mer.

Elles analysent la température du sable car il influencera le sexe des bébés tortues.

Le nombre d'oeufs pondus varie de 80 à 100.
Les bébés tortues cassent leur coquille après 8 semaines, sortent du sable et tentent de gagner la mer.
Renards, nous en avons d'ailleurs croisé trois, lézards, crabes et requins font que le taux de survie est de 1%.

(petite leçon d'orthographe :
- Parmi les candidats rencontrés, nous n'en avons retenu que quatre.
    La phrase serait boiteuse sans le « en ». Nous sommes donc dans le cas où le participe passé reste invariable.
- Il est bien arrivé, et les nouvelles que j'en ai reçues sont bonnes.
    Sans « en » la phrase reste correcte : « ...les nouvelles que j'ai reçues sont bonnes ». J'ai reçu quoi ? Les nouvelles. On écrit donc « reçues », au féminin pluriel.)

Ils se nourrissent de plancton (luminescent comme à Holbox, île du Yucatan au Mexique).

Ils n'ont donc aucun contact avec leur maman.
Commence alors leur voyage à travers les océans vers le Costa Rica, l'Inde ou encore les Maldives.

Vendredi 2 février, arrff, la fin des vacances approche.

Lever vers 7h30, un peu d'exercice à salle de sports.

La journée commence assez bien car j'ai reçu un e-mail de Pegasus Airlines m'indiquant qu'un dédommagement allait m'être versé et que je devais leur envoyer mes coordonnées bancaires.

On quitte Ras Al Hadd à 9h.

Petit déjeuner à Sur...





avant de se rendre au Wadi Tiwi.

Petit arrêt juste avant à une plage de galets près d'un motel.









Deuxième et grosse étape, à 2 km de là, le Wadi al Shab.

Wadi très fréquenté, le parking était plein.
Mohammed m'a déposé pour que je monte dans l'embarcation, lui alla(h) prier, vendredi oblige.



Je rencontre une Française et parcours le wadi en sa compagnie.















13h10, on arrive à la fin du wadi, en tout cas, praticable à pied.

On se change, j'embarque ma GoPro et hop, on continue dans l'eau.



Le sol est couvert d'algues visqueuses et glissantes :)





Ici, ça se corse, et oui, il faut passer par cette fente.

On a juste la place pour garder la tête hors de l'eau.

La caverne accessible par ce passage étroit renferme une petite cascade.





Ainsi qu'une grotte à côté de la chute d'eau.

Il est passé 14h, il est temps de rentrer.

Je rentre d'un bon pas par le même chemin.



Dernière visite de la journée, le Bimmah Sinkhole à environ 30 min.

Un nouveau panneau pour ma collection.

Et encore un, je n'avais pas réussi à photographier le premier aperçu, mais pas de quoi devenir chèvre, il y en avait un autre un peu plus loin.

Le Hawiyyat Najm ou Bimmah Sinkhole me rappelle les cénotes du Mexique.

C'est un gouffre qui selon la légende locale a été créé par une météorite, d'où le nom "Hawaiyat Najm" se traduisant par "L'étoile filante".

Cependant, les géologues ont confirmé que l'épaisseur supérieure de la croûte terrestre s'est effondrée à cause de l'érosion.

Sa "largeur" est de 50 à 70 mètres et sa profondeur de 20 mètres.

Environ 2 heures pour rentrer à Mascate.

Dernière nuit omanaise au Garden Hotel.



Je sors manger non loin de cette rue qui pourrait faire cauchemarder ceux qui connaissent les films d'horreur dans lesquels Freddy Krueger zigouillent des personnes pendant leur sommeil.

Samedi 3 février, ultime journée du séjour.

On prend la route pour le Souk de Muttrah pour acheter quelques souvenirs.



On revient ensuite à Mascate où je serai tranquillement à l'hôtel pour un peu de muscu et trier les photos.

La Grande Mosquée d'Alqurum.

L'Opéra royal de Mascate/Muscat.





Je vais souper avec Mohammed vers 19h et vais ensuite rendre la voiture.
Tout se passe très bien chez entreprise pour la restitution.

L'avion décolle à l'heure à Mascate à 4h25, 5 heures de vol pour arriver à Istanbul.

Pas de souci non plus en Turquie et le décollage est confirmé à 12h20.

Atterrissage aux alentours de 14h30 à Charleroi sous la pluie.



Un voyage un plus mouvementé que les précédents.
L'escale forcée m'a tout de même permis de découvrir Istanbul et ses 2 belles grandes et célèbres mosquées ainsi que le Palais Topkapi.
Quant à Oman, c'est à travers des paysages très variés, son architecture, son désert, ses wadis et ses montagnes, que j'ai à nouveau visité et parcouru de superbes endroits et au soleil évidemment.

Bien vite le prochain, eh eh :)

<< Retour    -    Résumé >>


Mich