Oman, janvier 2024




Hello,

Après avoir passé 10 jours au soleil en décembre à Ténérife, voyant que janvier est froid, pluvieux et forcément hivernal, je me suis dit pourquoi ne pas commencer l'année par un voyage vers des températures agréables.

N'ayant pas trouvé de last minutes très attrayants, j'ai recontacté Mohamed Ali Hasnaoui, guide local d'Oman.
J'avais en effet déjà pris contact avec lui en août dernier en lui proposant un circuit.
Finalement, j'avais opté pour le Costa Rica comme voyage pour mon annif.
Mohamed a de nouveau été très réactif et ayant trouvé un vol très intéressant le 13 janvier tout était réservé pour un beau circuit au Sultanat d'Oman.



Jeudi 25 janvier

Départ de Charleroi - vol Pegasus à 14h40.
Sous les conseils de mon collègue et ami Alain, je choisis le parking-voiturier DS Parking.



Un gros retard de l'avion au décollage (16h20 au lieu de 14h40), fait que la correspondance à l'aéroport Sabiha Gokcen d'Istanbul pour le vol vers Oman est ratée.

On m'explique qu'il faut passer le contrôle passeport et se rendre à l'Hotel desk, guichet où on nous remettra sur un autre vol et où on sera pris en charge pour être conduit dans un hôtel.
Misère, le prochain vol Pegasus est samedi soir, 2 jours plus tard donc.
Je retourne donc aux arrivées et réclame qu'on m'amène mon bagage.
Je n'étais évidemment pas le seul dans le cas.
En attendant mon bagage, je fais la rencontre de 4 Liégeois venant du même fichu vol. Younes, Souhayb, Yousri, Mohamed et moi sympatisons très vite et relativisons.

En attendant le bus nous menant à l'hôtel, on se dit qu'on passera notre séjour improvisé à Istanbul ensemble et que le lendemain on ira donc visiter l'ancienne Constantinople.

Nous arrivons à l'Ibis Hotel de Tuzla vers 1h30.

où nous avons chacun une chambre et tous les repas inclus.

Après un rapide check-in, on souhaite tout de même bouger et on sort souper.
On se pose au Sümela Pide, ouvert 24h/24.



On rentre à l'hôtel peu avant 3h du matin.
On se donne rendez-vous à 9h30 pour le petit déjeuner.
Allez une bonne douche et au lit.

Une visite d'Istanbul nous attend.



Vendredi 26 janvier

Lever à 8h30 et petit déjeuner à 9h30.

Après cela, on se dirige vers la station de train Aydintepe, à 10 minutes à pied.

Très compliqué de comprendre comment acheter un ticket, de plus, l'automate ne prend que du cash.

On ressort de la gare et on cherche un distributeur.

Mosquée : T.C. Tuzla Müftülügü Aydintepe Merkez Camii

On charge nos cartes et on peut enfin accéder au quai.
Prix du ticket 36 lires + 70 lires pour la carte.
Notre aller-retour nous coûtera donc 142 lires, soit 4.3 euros
Le prix d'un taxi aller-retour (mettant une bonne heure) coûtant, lui, 100 $, 92 euros, soit 18 euros par personne.

On nous avait annoncé 1h30 jusqu'à la station Sirkeci.

On arrive au centre d'Istanbul au bout d'une cinquantaine de minutes.

Arrivée à Sirkeci, je vais choper un plan à l'office du tourisme.

On longe le détroit du Bosphore séparant les 2 parties d'Istanbul en direction du sud de la partie ouest vers l'endroit où se situent les points d'intérêt principaux.



Je vais prendre quelques photos au bord du détroit rejoignant la Mer de Marmara.







Pendant ce temps, ils trouvent un compagnon à 4 pattes.

On rentre dans le Gülhan Park.

En le traversant, nous arriverons près du Palais Topkapi.





Mustafa Kemal Atatürk, fondateur et premier président de la république de Turquie de 1923 à 1938, s'illustrant notamment lors de la Première Guerre mondiale.

Vers 14h, on monte vers le Palais Topkapi.

L'entrée est d'environ 45 euros (1500 lires) mais on se dit que ça en vaut la peine, d'autant plus, qu'il y ait peu de chance qu'on revisite Istanbul dans un avenir proche.

De 1465 à 1853, il est la résidence de ville, principale et officielle, du sultan ottoman. Le palais est construit sur l’emplacement de l’acropole de l’antique Byzance. Il domine la Corne d'Or, le Bosphore et la mer de Marmara. Le nom de « Topkapi Sarayi » signifie littéralement « palais de la porte des canons », d'après le nom d'une porte voisine aujourd'hui disparue. Il s'étend sur 700 000 m2 (70 ha) et est entouré de cinq kilomètres de remparts.

La construction commence en 1459, sous le sultan Mehmed II2, conquérant de la Constantinople byzantine. Par la suite, le palais impérial connaît de nombreux agrandissements : la construction du harem au cours du xvie siècle, ou les modifications après le séisme de 1509 et l'incendie de 1665. Le palais est un complexe architectural composé de quatre cours principales et de nombreux bâtiments annexes. Au plus fort de son existence comme résidence impériale, il abritait plus de 4 000 personnes et s'étendait sur une zone encore plus vaste.

Nous rentrons dans cet immense et fastueux palais du XVe, résidence des sultans pendant 400 ans, abritant des trésors ottomans par la grande « Porte du Salut » ou « porte du Milieu » (en turc : Orta Kapi).

Elle a été construite sur ordre du sultan Mehmed le conquérant en 1468.
Les éléments classiques de l'architecture ottomane du XVIe siècle ont été reflétés dans sa conception grâce aux travaux de rénovation menés à l'époque de Soliman le Magnifique.

La seconde cour



La Porte de la Félicité

Une petite dalle, en retrait dans le sol devant la porte, marque le lieu où la bannière du prophète de l'islam Mahomet était déployée. Cette bannière était confiée en une cérémonie solennelle au grand vizir ou au commandant des armées partant en guerre.

La porte est coiffée d'une coupole soutenue par de minces piliers de marbre. Elle est le symbole de la présence du sultan dans le palais : nul ne peut passer cette porte sans l'autorisation du sultan. Même le grand vizir n'était autorisé à la franchir que selon des horaires et à des conditions bien spécifiées.

La porte a probablement été construite sous Mehmed II, au cours du xve siècle. Elle a été redécorée dans le style rococo en 1774 par Mustafa III, puis Mahmoud II. On peut lire au-dessus la porte des versets du Coran, ainsi que des tugras. Le plafond est en partie décoré à la feuille d'or, et une bulle d'or est suspendue en son centre. Les côtés sont ornés d'éléments décoratifs baroques et de miniatures de paysages.

Le sultan ne paraissait à cette porte et sur la place du Divan Meydani que lors de cérémonies particulières. Le sultan se tenait assis devant la porte sur son trône les jours de fêtes religieuses (bayramlar), tandis que sujets et fonctionnaires restaient debout. Les funérailles des sultans se tenaient également devant cette porte.

De chaque côté de ce passage à colonnes contrôlé par le chef des eunuques du harem, appelé Bâbüssaâde Agasi, et le personnel placé sous sa responsabilité, s'étendaient les quartiers des eunuques, ainsi que les salles, grandes et petites, de l'école du palais.

Troisième cour



Salle des costumes impériaux

Bibliothèque Enderûn (bibliothèque du Sultan Ahmed III) - construite en 1719

La Salle du Trésor Impérial (Hazine-i Âmire), vaste collection d'œuvres d'art, de joaillerie, d'objets précieux ou à valeur sentimentale, appartenant à la dynastie ottomane.









La Salle des Calligraphies islamiques



Le Musée des Reliques Sacrées (chambre privée)

On peut y admirer le manteau du prophète Mahomet, son épée, une dent, un poil de sa barbe, ses sabres de bataille, une lettre autographe et d'autres reliques connues sous le nom de Reliques Sacrées. D'autres reliques sont présentées, comme les épées des quatre premiers califes, le bâton de Moïse, le turban de Joseph, et un tapis de la fille de Mahomet. Même le sultan n'avait accès qu'une fois par an, le 15e jour du ramadan.



Lettres écrites par le prophète Mahomet (6ème siècle)





La seconde plus importante relique est la Sainte Bannière, dite aussi Étendard Sacré de Mahomet (Sancag-i Serif signifie littéralement Noble bannière). Elle serait la bannière de Mahomet lui-même, où au moins daterait de la même époque. L'acquisition de cet étendard par les Ottomans est disputée. La bannière a été utilisée pour la première fois lors d'une bataille contre les Habsbourgs en 1593 et de nouveau pour une guerre en Hongrie en 15945. La bannière était à Topkapi dès 1595. Après que Mehmed III a utilisé la bannière lors du siège victorieux d'Eger en 1596, la bannière est devenue un symbole de victoire pour les forces Ottomanes.

La bannière était parfois emportée en guerre pour encourager les troupes et garantir la victoire. Elle était sortie de son coffre par le Sultan et fixée à un bâton. Il la transportait de la Chambre des saintes reliques à la Salle du Trône tandis que les officiels criaient "Allah Akbar !" (Dieu est grand). Après cela, la bannière était transportée de la salle du trône à la porte de la félicité et placée là. Le grand vizir recevait la bannière des mains du sultan lors d'une cérémonie en Salle du Trône. Pendant que le vizir et les seyhülislâm assistaient à remise, le sultan embrassait la bannière et la confiait à son grand vizir avec ces mots : « Je te confie la bannière sacrée à toi, et toi à Dieu. Qu'il vienne à ton aide ! ». Après la bataille, la bannière était rangée de la même manière, le sultan la remettant dans son coffre tandis que des chants coraniques résonnaient et que de l'encens brûlait.

La bannière a aussi été utilisée lors de mutineries des janissaires en 1651 et pour la dernière fois en 18269.

Il ne fait pas très chaud, vivement dans 2 jours :)
Le « pavillon d'Iftar », nommé aussi « kiosque d'Iftar » ou « baldaquin d'Iftar » offre une belle vue sur la Corne d'Or.







Et on termine par le Grand Pavillon avant de quitter le domaine.

On va dîner au El Safran, wraps, brochettes, ailes de poulet, le gars attirant les chalands nous ayant fait des propositions de prix bien moindres que les prix sur la pancarte.

En même temps, on ne voulait perdre trop de temps à chercher.

Des baklavas en dessert

On se dirige ensuite vers la grande place où les plus célèbres mosquées se font face.



La Mosquée Bleue ou Mosquée du Sultan Ahmet ou mosquée Sultanahmet.

C'est l'une des mosquées historiques d'Istanbul. Elle est notamment connue pour les céramiques à dominante bleue qui ornent les murs intérieurs, et lui ont valu son nom en Europe.

Elle fut construite entre 1609 et 1616, sous le règne du sultan Ahmet Ier. Comme beaucoup d'autres mosquées, elle comporte également la tombe du fondateur, une médersa et un hospice. La mosquée Sultanahmet est devenue l'une des attractions touristiques les plus populaires d'Istanbul.

Elle fut un point de départ du pèlerinage à La Mecque et a le privilège de comporter six minarets : la Mosquée sacrée de La Mecque en comptait autant à l'époque, mais en a depuis reçu un septième.

On rentre la visiter.



On resort juste avant l'appel à la prière.

On passe par l'Hippodrome de Constantinople sur lequel se trouvent :
- Le Hagia Sophia History Museum

- L'Obélisque de Théodose (obélisque égyptien avec hiéroglyphes datant de 1400 av. J.-C., transporté en ce lieu au IVe siècle après J.-C.)

On retourne vers la Mosquée Saint-Sophie.

Sainte-Sophie (du grec Hagía Sophía, litt. « sagesse de Dieu », « sagesse divine », nom repris en turc sous la forme Ayasofya) est une ancienne église devenue mosquée.

À l'origine basilique chrétienne, elle est construite au IVe siècle, puis reconstruite bien plus grande au VIe siècle sous l'empereur byzantin Justinien, où elle acquiert sa forme actuelle. Souvent surnommée « la Grande Église », elle est le plus important monument de l'architecture byzantine et demeure l'une des plus prestigieuses églises de la chrétienté jusqu'au XVe siècle.

Après la prise de Constantinople par les armées ottomanes en 1453, elle est convertie en mosquée sous le sultan Mehmet II, statut qu'elle conserve jusqu'à la fin de l'empire ottoman1. En 1934, elle perd son statut de lieu de culte pour devenir un musée, sur décision de Mustafa Kemal Atatürk, devenant l'un des musées les plus visités de la république de Turquie. Puis le 10 juillet 2020, un décret du Conseil d'État turc décide sa réouverture au culte musulman comme mosquée, provoquant une vague de critiques internationales. (wiki)

Il est 19h, la nuit est tombée.
On souhaitait visiter le Grand Bazar mais il ferme à 19h.
On passe par le centre...

pour regagner la gare, retourner à Tuzla ...

et rentrer vers 20h30 pour souper.


Samedi 27 janvier

Repos à l'hôtel, tri des photos en attendant qu'on vienne nous chercher pour l'aéroport et quitter Istanbul.





Le bus nous attendait dès 17h30.

Quelque 30 minutes plus tard, nous arrivons à l'aéroport Sabiha Gokcen.
Pas de souci au check-in où j'ai même pu conserver l'eau dans ma gourde.

On embarque vers 20h45, cependant, on quittera le sol peu avant 22h alors que le décollage était prévu à 21h20.

Vol beaucoup plus court que prévu, on atterrit à 3 heures du matin plutôt qu'à 3h15, c'est-à-dire 4 heures de vol au lieu 4h55.

Nous voici donc enfin à Oman.

Visa tamponné sans aucun souci, récupération de ma valise.

Je passe me changer dans les toilettes, allez hop short et t-shirt.

Je vais acheter une carte sim chez Omantel, 5 OMR, soit 11 euros pour 7 Go.
1 rial omanais = 2.40 euros environ.

Je passe ensuite faire les formalités au guichet Alamo et signe les papiers pour ma voiture de location réservée via Rentalcars.

Je quitte l'aéroport vers 5h et prends la direction de Al Qurum, plage et point de vue conseillé par le mec de chez Alamo, pour regarder le Soleil se lever.


Lever de l'astre peu avant 7h.

Oman dont la capitale est Mascate, où je me trouve, a une superficie de 309 500 km2, soit 10 fois la Belgique.

Environ 4.7 millions d'habitants et 15 hab./km2.
1300 km de littoral
Plus 3 heures par rapport à la Belgique (pas de changement d'heures à Oman)

Je me balade sur la plage du Wadi Adai Stream.







Je vais ensuite faire le tour du Qurum Park que j'avais repéré sur Google Maps.









Mohamed me donne l'adresse pour notre lieu de rencontre à Mascate à 9h.

Avant d'aller faire sa connaissance, je fais un crochet par la Azaiba Beach.



Je le rejoins au Juveria Cafe

On commence par la visite de la grande Mosquée de Mascate.

La Grande Mosquée du Sultan Qaboos, construite entre 1996 et 2001, est parmi les plus grandes mosquées du monde, notamment derrière celles d'Abou Dabi, de la Mecque et de Médine.

On commence par la Salle des prières des femmes (ces dernières ne sont pas obligées d'aller à la mosquée).

Quelques mots sur le très apprécié feu Qabus ibn Said.
Les Omanais doivent énormément à ce sultan, décédé en 2020, à 80 ans après plus de 50 ans de règne.
Grâce aux richesses acquises du pétrole, il a fait construire écoles, universités, hôpitaux, ports et aéroports, restauration du patrimoine, etc.

La mosquée peut accueillir 20 000 musulmans.

Depuis 1744, les sultans se succèdent de père en fils.
Exception en 2020, le sultan a rédigé un testament pour désigner son cousin car il n'avait pas de descendance.

5 minarets, le plus haut en marbre local, 90 m
Les 4 autres sont en marbre rouge indien.

Salle des prières des hommes.

L'impressionnant lustre, pesant 8 tonnes. Il a été réalisé en cristal swarovski, 1200 lampes.

Le Mihrab ou Porte du paradis

Les 2 tapis 4200 m², venant de Chiraz en Iran.

Dans cette immense cour, le sultan fait offrir de la nourriture à la tombée du jour lors du Ramadan.







Les salles d'ablutions des femmes et des hommes



On sort de la Mosquée vers 10h30.

A 10h45, nous arrivons à Mutrah

et nous commençons par le marché aux poissons.

Un requin d'une taille respectable, Mohamed en a rarement vu de ce gabarit.

Thons rouges et thons blancs, péchés à peine à 4 km de la côte.

La pêche, après le pétrole et le gaz, est la 3ème source économique.



Visite du grand souk de Mutrah.





En face : la baie du même nom et rejoignant le Golfe d'Oman.







On reprend la voiture à 12h vers le domaine du Palais Royal



Le Ministère des Finances.



Le Musée national.

Le Palais royal où le sultan reçoit présidents et autres chefs d'État.

Il y a 5 palais royaux à Oman, notamment à Mascate, à Sour et celui-ci.

Le Sultan actuel (depuis 2020) est Haïtham ben Tariq.
La période de crise économique durant le COVID a laissé des traces, aucune aide n'a été fournie à certains métiers comme les guides.
Certains sont donc restés 2 ans sans travail.
A partir de 2025, des nouvelles taxes et des péages seront mis en place.
Les Omanais regrettent profondément l'ancien Sultan.

Peu avant 13h, on retourne vers Mascate pour dîner, ville côtière donc poisson frais, me dit Mohamed.

L'un des meilleurs restos est... turc... ça me poursuit :)



Les traditionnelles entrées.

Mérou grillé, délicieux.

Des baklavas et un thé en dessert évidemment.

On quitte ensuite Mascate pour débuter le circuit.



Vers 15h20, on fait une petite pause à Wabal, dans une station essence un peu perdue au milieu des montagnes, pour prendre une bouffée d'air frais, sous une température de 28 degrés.



A Birkat al Mouz, un falaj, système d'irrigation et de canalisations d'eau datant de 2000 ans, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco en 2006.













On continue vers notre prochaine étape, la ville de Nizwa.

La porte de Nizwa

Check-in à l'hôtel Tanuf Residency vers 17h30.

Bien vite une bonne douche:)

On sort visiter le souk de Nizwa à 18h30, à environ 10 min de l'hôtel.



Souk des dattes

Mohamed a voulu me faire goûter, mais c'est plus fort que moi, je ne saurais pas mettre ça en bouche.
En sirop, comme les gosses, d'accord :)

Souk des pâtisseries, hawla



Souk souvenirs et objets en argent, on trouve de nombreuses mines à Oman.

Souk des épices.

Vue sur le fort depuis un café sur les remparts.

On revient souper vers 19h30 à côté de l'hôtel.
Pizza et cocktail de fruits.

Après une promenade digestive, je rentre à la chambre, trier les photos du jour et go au lit.
Plus de 37 heures sans dormir...

Lundi 29 janvier, lever vers 7h après une bonne nuit de sommeil.

Petit déjeuner vers 8h20 au Nine Line Cafe.

Croissant au chocolat et parata, crêpe au miel et jus d'orange frais.

La plupart des fruits sont importés.
Il y a principalement à Oman des dattes, mangues, grenades et figues.

Ensuite, direction le Jabreen Castel, plus grand et plus beau château d'Oman.

On passe devant la Mosquée du Sultan Qabus de Nizwa.

Il y a des radars tous les 2-3 kilomètres et à chaque carrefour.

On arrive à Jabrin vers 9h20.



Il y a environ 500 forts et châteaux au sultanat.
Seulement 23 sont visitables.

Construit en 1670 et restauré en 1979, une belle année.

2 étages plus le toit.





L'épaisse porte d'entrée, authentique.

La Tombe de l'imam



Salle de prières pour les femmes avec falaj, utilisé notamment pour les ablutions.

Moucharabiés, cloisons ajourées permettant une ventilation naturelle.

La cuisine

Et en face, le garde-manger.

Chambres des dattes, volontairement non restaurées, et le système pour recueillir le jus dans des jarres.

Les prisons

Cour de justice

Salles à manger :
En entrant, au centre, celle des hommes pour sortir rapidement, à gauche, celle des enfants avec une cachette et à droite celle des femmes.

Les vues panoramiques depuis le toit.





Ecole coranique.

Salle des prières









Salle de la Lune et du Soleil



La chambre de l'imam



Fente où verser de l'huile de datte bouillante sur les assaillants.









10h20, on quitte le Château et direction al Hamra et Djebel Shams.

Porte d'entrée de Bahla.

Le Fort de Bahla et un ancien village.



Après être passés près de la ville d'Al Hamra, ville comptant 40000 habitants, on continue vers les montagnes.

Attention à ces charmantes chèvres :)

Wadi Nakhal, l'eau est puisée pour les cultures.
Le village au coeur de la roche est désormais inhabité.
C'est à présent dans les oasis que vivent les villageois.

Ce sont les plaques tectoniques qui ont formé ces chaînes montagneuses, sous basées par des nappes de pétrole et de gaz qui créent des trous dans la roche.

On continue à monter la route sinueuse aux lacets bien modérés au bord de canyons.



La route contient quelques kilomètres de piste mais très accessibles sans 4x4.

On arrive à Jabal Shams ou Djebel Shams vers 12h.

Jabal = montagne, Shams = Soleil, donc, le point le plus haut, montagne qui touche le Soleil.

Il s'agit du point culminant d'Oman.
Altitude 3009 mètres.

Nous sommes, nous, à quelque 2900 m, il fait évidemment plus frais, environ 20°C.

Ce canyon dispose de plusieurs sentiers de randonnées.

Je multiplie les photos panoramiques.

Je traverse la route pour d'autres points de vue.



On quitte la montagne Al Hajar vers 12h30.

On redescend vers Al Hamra.









Y en a un qui ne bosse pas beaucoup, devinez lequel...

On dîne vers 13h45 aux abords de la ville dans un resto traditionnel.

Soupe de viande de mouton, bien épicée.

Me voyant bien pleurer, il me commande un thé à la cannelle.

En plat, ragoût de mouton, trop bon.

Et encore un bon thé à la cannelle en dessert.

On passe faire le plein, 35 litres, 8.40 riels, soit 20 euros

Misfat Al A'briyeen, ville s'étendant jusqu'aux montagnes, direction que nous prenons.



Visite d'une grande oasis accolée à un vieux village.













En redescendant vers Nizwa,

on traverse le plus vieux village d'Al Hamra.



Ces ruines datent de 400 ans.

Nous sommes également ici sur une nappe phréatique.
L'oasis existait déjà au temps du village et un falaj irrigue toujours les plantations.

Je me promène dans l'oasis et dans l'ancien village pendant que Mohamed fait une petite sieste.

On rentre vers Nizwa aux alentours de 16h15.

Le Soleil se couche vers 17h55.

Pide au poulet et jus d'ananas au souper.

Mardi 30 janvier

Au petit déjeuner, croissant, yogourt et jus.

Première activité de la journée : visite du Fort de Nizwa.

On repasse d'abord par le souk des épices.



Safran et eau de roses sont particulièrement mis en avant.

On arrive au Fort juste avant 9h30.



Il a été construit au 17ème siècle.



Il est divisé en 2 parties.
La tour, 24 mètres de haut et 40 de diamètre, pour la défense et l'attaque.
L'autre section, le château, pour la résidence de l'imam, la nourriture, les salles de réception, etc.

L'accès au fort se fait par une petite porte où on entrait en marchant sur deux rondins et non pas sur des escaliers.

Ensuite, une série de marches en zigzag avec 5 pièges : trous au sol et ouvertures dans le toit pour déverser de l'huile de dattes bouillantes.

La plus célèbre bataille eut lieu en 1649 face aux Portugais arrivés en 1531.
Ils furent chassés d'Oman après cela et fuirent en Afrique et en Inde.

Trois points de vue depuis le Fort.

Sur une oasis.







Sur la Mosquée

Sur la ville

Collection de boulets...

La chambre des soldats.

On va à présent visiter la seconde partie, le château.

L'entrepôt des dattes

Chambre publique des ablutions

Salles d'apprentissage

Cuisine



Je passe sur le toit





Chambre de l'imam sur la gauche

Salle de conférence

Résidence de l'imam







Salles d'exposition





Je termine par un tour dans les jardins du château, dromadaire, chèvres et oryx.





On quitte le Fort vers 10h45.

Toujours dans le gouvernorat de Nizwa, en route vers la Montagne Verte.

Un chauffeur nous attend pour continuer en 4x4.

Actuellement à 600 mètres d'altitude, nous allons dépasser les 2000 à l'arrivée.

Petit arrêt à 1685 m

Un peu plus loin, une première vue sur la Montagne Verte.

Une ville de 38000 habitants est perchée dans ces hauteurs.

La route est bien asphaltée et large mais un bon moteur est nécessaire.

Nouvel arrêt à 2090 mètres d'altitude.



Nous entrons à Jabal Akhdar, signifiant montagne verte, peu avant 12h.

Première belle vue sur les cultures en terrasses.

Rosiers, fleurissant en mars, grenadiers, salades, pêchers, figuiers, maïs et oliviers.

Nous sommes à l'opposé de Jabal Shams, où nous étions hier.

Une méduse fossilisée, ça ne date pas de la semaine dernière vous l'aurez compris.

On reprend la voiture pour se rendre au parking à l'entrée de la vieille ville.

C'est parti pour une balade de quelques kilomètres à travers le village, le long du falaj, à travers les cultures en terrasses.

Une belle volée d'escaliers, pour arriver au-delà des terrasses, qu'on va devoir remonter.

La température est d'environ 20 degrés et au plus 25 en été, alors qu'on atteint facilement les 45 degrés à Nizwa.
C'est la raison pour laquelle on ne plante pas de palmiers-dattiers à la Montagne Verte.

On a fait demi-tour vers 12h45, une fois arrivés à la fin du village.

Petite pause près d'une source, poissons et grenouilles y vivent.

Deux cavernes d'où dégouline l'eau.

Nous finissons notre belle marche vers 13h30, en un peu moins de 1h20.

Nous retrouvons notre chauffeur et allons au Robo'u Alsaab Trade Restaurant.

J'opte pour le mix grill de la maison, ailes de poulet, morceaux de poulet et de boeuf, 2 grands kebab et plein d'accompagnement dont un bon riz épicé notamment au curcuma, à la cannelle et à la cardamome.
J'ai mangé comme un porc, oups, j'peux pas dire ça ici...

On quitte la Montagne Verte peu avant 14h15.

On rentre à l'hôtel vers 15h30.

Je prends la voiture et vais faire un tour au Falaj Daris.
Le signal GPS se perd à plusieurs reprises mais j'y arrive un peu par hasard.
Je demande à une famille omanaise sortant de leur voiture où c'est et c'était juste derrière moi :)

Je me promène dans le parc Falaj Daris en cherchant le falaj en lui-même.

Je le longe et me retrouve dans une vaste plaine à côté du Wadi Tanuf

Ce wadi, complètement sec cette année, traverse Nizwa du Nord au Sud.

Je me rends compte que j'ai suivi le falaj dans le mauvais sens !
Je fais donc demi-tour et retourne à l'entrée où se trouve réellement le falaj du parc rafraîchissant les jeunes enfants.





Je passe ensuite par Bait Saleet Castle à quelques minutes de là.

Et à côté de ces ruines

Une oasis, avec son falaj, dont je fais le tour.







On va souper au al Ghawas à 2 km.

Massala de crevettes et mojito fraise (sans alcool bien sûr)

et une bonne glace en dessert



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Mich