La Réunion, septembre 2023




Jeudi 14 septembre, septième jour.



Après la douche et le petit déjeuner à l'appart, le mari de Farah me conseille de faire un saut au Bassin Bleu, à quelque 10 minutes à pied.











De retour au logement, complètement trempé vu la chaleur déjà bien présente, je reprends une douche avant de tout remballer et quitter vers 10h.

Je passe par l'Eglise Saint-Anne





et m'arrête ensuite quelques instants sur une aire face à l'Oratoire de Notre Dame de Lourdes





avant d'arriver pour 11h à la Coopérative ProVanille.

J'effectue, accompagné d'un couple marseillais, la visite guidée (6 euros)



Le guide nous explique comment chaque fleur de cette merveilleuse orchidée est fécondée.

Opération manuelle (découverte par l'esclave Albius) à réaliser minutieusement sur chaque fleur hermaphrodite. Sachant qu'une liane de vanille planifolia peut avoir 250 fleurs s'ouvrant quelques heures par jour et pas au même moment (ça serait trop simple), entre septembre et décembre et qu'une plantation peut dépasser les 2000 plantes, on vous laisse imaginer le travail.

La vanille une fois plantée ne commence à fleurir qu'après 5 ans, et c'est après 6 ans qu'on pourra commencer la pollinisation et récolter l'année suivante.
Il est donc clair que la culture de la vanille est une activité de longue haleine et est donc une activité complémentaire.

























Je reprends la route vers 12h30

et m'arrête pour dîner à l'aire de parking du Pont suspendu enjambant la rivière de l'Est avant d'arriver à Sainte-Rose.



Je m'arrête à Notre Dame des laves







épargnée par une coulée ravageuse en 1977 bien qu'ayant brûlé tout sur son passage.





Je descends vers l'Anse des Cascades.

















J'effectue la randonnée de 5 km longeant le littoral et dont le sentier, parfois fait de roches magmatiques, passe régulièrement à travers une végétation dense.























J'arrive finalement à la grande plaine de la Coulée de 1977 au pied de l'Eglise catholique visitée en début d'après-midi.







Je passe acheter quelques souvenirs à la boutique près du musée.

Je redescends par la route en passant chercher un pot de glace et empruntant un pont surplombant une ravine bien nommée.

Je retrouve ma voiture au parking vers 17h15 et encode l'adresse de mon logement du soir à Saint-Joseph, à peu près 1h de route et 45 km...

le long de la Route des laves.

Je fais malgré tout à une escale à la Mer cassée, à Mare Longue entre Saint-Philippe et Saint-Joseph.





J'arrive à mon appartement booking à Saint-Joseph peu après 18h30.

Je prends l'apéro vers 19h30.

Puis vais chercher un bon burger et une glace artisanale au Djoossy's à 15 mètres de l'appart'.



Vendredi 15 septembre

Après une bonne nuit au Tijo que je quitte vers 8h30...

en passant prendre des miches et un pain au chocolat

je prends la direction de la Marine Langevin à 10 minutes de l'appart.
Je reviens donc un peu vers l'est.
Énorme bouchon sur l'artère principale, la route Victor Hugo... un bus est tombé dans le fossé (côté maison) permettant l'écoulement des eaux.

Je passe par des rues parallèles et j'arrive à cette magnifique pointe vers 9h.





Quel beau spectacle que ces vagues venant se briser sur ces rochers de lave.





Après une tonne de photos du ressac, prises de différents points de vue, je parcours le sentier longeant la côte.





Je reprends la voiture vers 9h45 en direction de la Cascade du Grand Galet.



La route pentue pour y accéder remonte la rivière Langevin en amont et plusieurs ponts me font passer d'un côté à l'autre.

Après m'être garé à quelques minutes de la chute d'eau, je descends 20 m à travers bois pour aller photographier un premier bassin.





Je gravis les 200-300 mètres de route pour atteindre la grande cascade.





Cette dernière est un lieu où se pratique des descentes en rappel et des tyroliennes.

Je retourne à la voiture mais avant, j'achète un bon jus Tangor (mandarine et orange) et qui accompagnera mon pain au chocolat.

Je vais déguster tout ça près du bassin en face d'une grotte.

Je quitte le Langevin et

me dirige à présent vers Saint Paul à l'ouest de l'île pour non seulement boucler la boucle mais aussi me rendre à la soirée de mariage de Mirella et Julien.

Le programme de l'après-midi est composé d'escales à différentes plages.

La Plage Grande Anse



La Plage Saint-Leu

où je dîne sur le sable en apercevant des groupes de baleines.

Je termine par une dernière plage pour la journée, Les Roches Noires.



On s'est donné rendez-vous là-bas vers 16h avec Christophe et Yannick.



Cette plage est magnifique et l'eau très chaude.

La baignade est cependant interdite vu les vagues puissantes



Cela ne nous a pas empêché de se rafraîchir gentiment mais bien balancés par la marée.

Après ces instants agréables, vers 17h20, je sors de le Molkky, faisant évidemment partie du voyage.

Je remporte la première partie.

Et nous avons le temps de faire une seconde manche que je gagnerai aussi.
Christophe et Yannick souhaitent eux aussi atteindre les cinquante points et au final, c'est ce dernier, le grand frère, qui l'emportera aux tirs au but.

On regarde le coucher de Soleil vers 18h15 et on quitte la plage.

Ils retournent à leur logement de Saint-Paul se préparer et passer chercher leur maman pour la soirée.
De mon côté, je me rends au Airbnb réservé pour cette nuit.
Il est situé dans le quartier appelé Le Port, à 13 minutes de la Salle des Mascareignes où se tient la fête.

Rapide douche et j'arrive à la soirée vers 19h45.

Quelques verres d'un délicieux punch avec l'apéro.

Ensuite, le bal est ouvert.

Pendant ce temps, on dresse le buffet pour l'entrée.





Nouvelle pause dansante avant le plat.





Rebelote avant le dessert et une coupe de champagne.

Je quitte la soirée peu avant 2h du mat.

Samedi 16, je quitte l'appart vers 9h et me rends à 10 min en voiture à Boucan-canot.

Je me promène de la plage Petit Boucan à la plage principale.







Je reprends la route vers 10h pour arriver 10 minutes plus tard à la plage des Brisants.







Je me pose une bonne heure sur cette très belle plage avant d'aller au kiosque Cocoboat où j'ai réservé par téléphone 2 jours avant une excursion pour aller voir les baleines.





On largue les amarres à 11h50.



Après quelques minutes nous voyons déjà des projections sortant de l'évent des cétacés que nous venons observer.

Le capitaine nous explique qu'il s'agit de baleines à bosses migrant en passant par des eaux plus chaudes pour notamment accoucher.

En effet, le bébé au chaud à l'intérieur doit être protégé d'un choc thermique.

Ces baleines n'ont pas de mamelle.
Les femelles secrètent le lait maternel par un orifice.
Elles nourrissent leur baleineau dans les zones moins profondes et à faible courant.

Le capitaine respecte la distance réglementaire et tente un maximum de se mettre face à leur déplacement.

On croise de nombreux groupes de ces impressionnants mammifères.



Alors que nous étions focalisés sur mâles se donnant des coups de queue, une baleine surgit pile devant nous.

Ensuite, nous avons été gâtés et avons pu assister à quelques sauts.



Magnifique spectacle !

Juste avant de rentrer, on a eu droit à l'éducation d'une maman à son petit.
Tour à tour frappant la surface avec leur nageoire caudale.



De retour sur le quai, je retourne à la voiture et décide faire un saut jusqu'à la pointe des Trois Bassins.

Lieu où les surfeurs sont présents en nombre.



Ensuite, je redescends une trentaine de kilomètres vers la Forêt de l'Etang Salé.

Dans cette grande zone boisée, se trouvent le Zoo de la Réunion et le Croc Parc.
Les photos proposées par Internet ne m'ont motivé car les animaux ont l'air peu nombreux et ces lieux fort axés pour les enfants avec de grandes plaines de jeux.

Je fais donc juste une promenade à travers bois et dans un parc naturel.

Après cela, je remonte par la nationale jusqu'à Plateau Caillou, à 5 km de Saint-Paul pour le check-in de mon dernier hébergement.

J'arrive au Airbnb Chez David, un appartement avec terrasse, au dessus de son salon de coiffure.



Je trie les photos du jour et je m'apprête pour me rendre à 19h chez les parents de Mirella, dans les hauteurs de Saint-Paul, où les cérémonies de purification se sont tenues.

Ils m'avaient invité la veille à un nouveau grand repas.
Yannick et Christophe m'avaient également proposé de les rejoindre et passer la soirée ensemble.

Les jeunes mariés arrivent vers 19h30, Julien ayant raccompagné Patricio à l'aéroport.

Un excellent souper, on ne peut plus copieux, nous est servi.
Massala de chèvre, carry de poulet, poulet rôti... les frères de Mirella passant sans arrêt pour resservir.



On quitte la soirée avec une certaine émotion en remerciant une nouvelle fois toute la famille de Mirella pour leur gentillesse et leur chaleureux accueil.

Dimanche 17 septembre, jour du départ, mon vol est à 20h15.

Malgré tout, une grosse journée nous attend.
Je dis nous car à nouveau, avec Christophe et Yannick, nous avons décidé de passer la journée ensemble et terminer en beauté (pour moi, eux rentrent en Lorraine vendredi).
Programme de la journée : le Cirque de Cilaos.

Je passe les chercher à Saint-Paul à 7h30, Eliane leur maman nous accompagne pour l'aventure.

Il faut environ une heure et demie pour arriver à Cilaos, les 30 derniers kilomètres sont appelés les 400 virages, et oui, on va prendre de l'altitude.



Nous arrivons au village de Cilaos peu avant 10h et nous arrêtons d'abord à la Mare aux joncs.

On se gare ensuite et descendons vers le centre-ville et le marché dominical.
On arrive jusqu'à l'église et on trouve ce qu'on cherchait, le début d'un chemin de randonnée.

On retourne rapidement à la voiture chercher bâton et sac à dos.

On repasse par le marché une troisième fois et on se prépare le pique-nique.

Un grand assortiment de samoussas et de beignets, une bouteille de vin de Cilaos, très réputé.
Un vin rouge ou vin blanc local ou une variété de vins de fruits, cela me rappelle le petit village de Sirince en Turquie.
Les bouteilles de vin sont à un prix démocratique de 5 ou 6 euros. Nous optons pour un vin rouge.

Allez hop un dessert, differentes variétés gâteau-patates.

C'est parti pour le trek descendant vers la Cascade Bras Rouge.









Yannick et Christophe savaient par un documentaire sur YouTube que les forêts de Cilaos abritaient des grosses araignées tissant d'énormes toiles.

Nous descendons les sentiers en levant régulièrement la tête et rapidement, j'en distingue une première néphile dorée.

Peu de temps après, Yannick aperçoit une immense toile où sont postés 2 de ces arachnides bien colorés.

Ce sentier mène à trois cascades... artificielles.

On comprend qu'il ne s'agit pas du bon parcours vers la chute d'eau.

On fait demi-tour en pestant sur le manque d'indications.

Revenant à l'embranchement près de la route, on en profite pour prendre quelques panoramas

avant de suivre la bonne descente vers Bras Rouge.

On se hâte vu que l'heure tourne, qu'il faudra remonter tout ça et se refarcir une descente à 400 virages.

Nous arrivons au belvédère de la cascade peu avant 13h.





Après quelques photos, on s'installe sur des rochers, face à la cascade, pour dîner.
On débouche la bouteille et on commence par un apéro cacahuètes.

Le vin rouge en plus d'avoir une saveur particulière vu l'endroit est délicieux et accompagne parfaitement le repas.

On remonte vers le village de Cilaos que nous atteindrons vers 14h45.



On reprend la route vers Saint-Paul et je ramène Eliane, Christophe et Yannick à leur appartement où je prends une bonne douche et me change pour être frais pour les trajets et retour qui m'attendent.
Je passe faire le plein et laver cette puissante Renault automatique qui a fait du bien dans les virages et dans les montées abruptes.

Le tour de l'île fait environ 215 km et peut être fait en 3h30.
J'aurai parcouru plus de 1100 km (5 fois le tour :)) en 10 jours.
Je signale au passage que l'état des routes est impeccable, en ville ou pour accéder à des cascades perdues dans les montagnes.
Circulation très respectueuse et disciplinée.
Aucun parking payant !

Aucun problème à la restitution chez Tropicar, je suis dans les temps pour arriver au guichet de Air Austral et déposer mon bagage et obtenir ma carte d'embarquement peu avant 19h.
J'ai même le temps de me remémorer la biographie de Roland Garros éponyme de l'aéroport principal de La Réunion.





L'avion décolle à l'heure à 20h15 et le repas nous est servi 1h plus tard, rhum banane, vin rouge, achards de légumes, riz et rougail de saucisses de volaille plus dessert.
Un dernier souper créole bien accompagné pour bien dormir.
Me suis d'ailleurs assoupi directement après le repas et ai dormi quasi 8h sur 11h.

Le petit déj. du lendemain.

Atterrissage à Paris peu avant 6h.





Encore un magnifique voyage bien diversifié, cérémonies hindoues, charmant accueil et repas conviviaux, nature époustouflante, belles randonnées et surtout une formidable rencontre avec les 2 frangins Christophe et Yannick avec qui j'ai pu faire de chouettes activités et rendre ce séjour encore meilleur.

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Mich