La Réunion, septembre 2023




 Koman I Lé,

Une nouvelle occasion de partir s'est "encore" présentée :)
Mais comment est-ce possible ? ;)

Il y a 15 jours, Patricio, rencontré il y a 2-3 ans lors d'événements organisés par l'AWEx, m'explique qu'il part 8 jours à la Réunion pour le mariage d'ami.

Il me demande si ça m'intéresse de l'accompagner.
Je vois là une belle opportunité d'aller découvrir une nouvelle île.
Je file à l'agence de voyage et ils me proposent un combiné train + vol : Bruxelles-midi et départ depuis l'aéroport de Charles de Gaulle du 7 au 17 septembre avec Air Austral.

Il ne s'agira pas du même vol que Patricio qui part aussi depuis Bruxelles-midi, arrivant à CDG mais son vol Air France décolle de l'aéroport d'Orly, le vendredi 8 pour un retour le samedi 16.

Son ami Julien, le futur marié, m'a invité à la cérémonie traditionnelle hindoue le dimanche 10.

Dans la foulée de l'achat de mon billet train-avion, je réserve une voiture sur Rentalcars pour le séjour et ensuite, je commence à planifier les visites.
Je peux me baser sur un document préparé l'an dernier avec Seb que j'avais mis de côté lorsqu'on a opté pour la Jordanie.

En résumé et en théorie, j'arrive vendredi 8 matin, je récupère la voiture et je me programme une journée rando.
J'ai réservé une nuit à Saint-Denis.
Samedi 9, je vais chercher Patricio à l'aéroport et j'ai prévu un trek et une fin d'après-midi à la plage du côté de Saint-Paul.
Julien sait nous héberger et nous serons prêts pour la cérémonie.
Dimanche fin d'après-midi, on prendra la route vers l'est et on commencera notre tour.
Des chutes d'eau, des randos, le piton de la Fournaise sont au programme.
Patricio reviendra vers Saint-Denis pour le mariage et moi je continuerai la boucle en passant par d'autres criques et plages.

Voici mon réel circuit de ces 10 jours ; j'y reviendrai en détails dans ce reportage évidemment.

Pfiou, après cette longue introduction, venons-en aux faits.

Nous sommes jeudi 7 septembre, mon papa m'a conduit aux Guillemins.

J'ai réservé un ticket Liège-Bruxelles (1h) pour éviter de dépendre d'un pénible aller-retour vers Bruxelles-midi.

Le train quitte Liège à 14h01.

Arrivée à Bruxelles-midi vers 15h.
Aucune photo de cette ville de m**** bien sûr :)

Le TGV inOui en direction du terminal Charles de Gaulle démarre à 16h17 pétantes mais j'avais pu embarquer plus de 30 minutes avant et m'installer confortablement avec Wi-Fi et prise de courant.

Durée du trajet : 1h36, il terminera à Montpellier.

Arrivé à l'aéroport peu avant 18h, rapide check-in et dépôt de mon bagage et j'attends le vol CDG-RUN de 19h30.

Embarquement à 18h45.

Vol de nuit, sans escale, 11h.



Un bon repas accompagné avec un verre de vin rouge et un rhum arrangé à l'ananas en apéro pour bien dormir.

Vendredi 8 septembre.





Me voici à l'aéroport Roland Garros de Saint-Denis, premiers pas à la Réunion.



Je vais donc chercher la voiture louée à l'agence ITC Tropicar vers 9h30.
Formalités accomplies, je me mets au volant de ma Renault Arkana, hybride ; m'en suis aperçu après un bon bout de temps, m'étonnant du drôle d'affichage sur le tableau de bord...

La voiture est équipée d'un GPS, woooh hoo.

Je trouve facilement l'adresse de ma première étape, le bassin Chouchou :)
Avant d'arriver, je croise une randonneuse à qui je demande plus d'info sur les treks à travers les cascades des environs.
Elle me partage un itinéraire via VisoRando.

Je vais garer la voiture un peu plus loin sur le côté de la route et je reviens jusqu'à l'entrée du bassin Chouchou.



Je trouve mon chemin tant bien que mal à travers les rochers en essayant de ne pas me vautrer dès le premier jour.

Me voici face à cette première chute d'eau réunionnaise.

Un mot sur l'Île de la Réunion :
Appelée Dina Morghabine par les Arabes, puis Ile Bourbon par les Français, l'île prend son nom actuel en 1794, en référence à la " réunion des Etats Généraux ". En 1803, elle devient l'île Bonaparte, puis Bourbon de nouveau en 1814, après cinq années d'occupation anglaise. En 1848, elle reprendra son nom définitif.

Je fais demi-tour et

retourne à la voiture que vais garer un peu plus loin pour commencer le parcours indiqué par l'applic Viso Rando.

Je descends un tas d'escaliers

et vais m'aventurer toujours à travers les rochers, quelquefois glissants, pour arriver sur un gros roc surplombant le bassin l'Orage.

Je fais demi-tour et remonte ces fichus escaliers pour continuer le parcours.
J'en redescends une autre série et comprends que je suis à présent face au bassin l'Orage et sa cascade.



Je revérifie Viso Rando et comprends que j'aurais dû commencer par cette partie, je remonte donc tout ça et retourne de l'autre côté,

Une fois redescendu de l'autre côté, je longe la Ravine et tente de m'orienter.
Evidemment, je me suis planté plus d'une fois.

Une autre chute d'eau, pause dîner, il est environ 13h.



Je continue du mauvais côté et me retrouve dans les hauteurs d'où j'ai une vue sur le bassin Zéclair et sa cascade.

Je descends très prudemment à travers les arbres, quelques photos de la cascade et je remonte par des escaliers me ramenant à la route pour terminer la boucle et revenir à la voiture.



Quand je vous disais que j'ai eu quelques moments d'égarement...

Je passe par un supermarché Leclerc pour faire quelques courses, bières locales et une bouteille de punch rhum-coco-vanille.

Je m'arrête quelques instants pour une première photo du littoral.



Check-in vers 14h30 au Azur Hôtel, petite chambre tranquille sans grand luxe mais propre et avec avec frigo.
L'hôtel est situé à côté de l'Eglise Saint-Jacques.



Je repars vers 16h, direction le Jardin de l'Etat.

Arrivant sous la pluie, je commence par visiter le Muséum d'histoire naturelle.

















Ces oiseaux sont des puffins, est-ce que je vous épargne de dire que ce sont des petits mangeurs car après une becquée, ils n'ont "puffin" ?
Ben non, je ne pouvais pas passer à côté.





Ensuite, en ce début de soirée, je vais déambuler dans le centre-ville ; le Soleil se couche tôt.





Je fais un saut jusqu'à la Cathédrale Saint-Denis... en travaux !

Je continue vers la côte,

cette corniche est nommée le Barachois.

Je la longe quelque peu en regardant les vagues de l'océan indien avant de retourner au centre-ville pour souper.

Il n'est pas difficile de trouver un resto.

Je vais souper à la brasserie Saint-Hubert vers 19h.

Poisson capitaine, salade, crudités, frites, pain, carafe d'eau et bière blanche, très bon, pour moins de 20 euros.

Je rentre à l'hôtel vers 20h15.

Samedi 9 septembre

Lever vers 8h20, paisible nuit confortable.
Je remballe tous mes affaires après douche et déjeuner.
Premier arrêt de la journée au parc de la Trinité de Saint-Denis.





Ensuite, je voulais me balader le long de la Ravine Patates à Durand mais elle est complètement asséchée.

Je continue mon chemin vers le Bois des nèfles et le Pic d'Adam.
Il est à peu près 10h45, lorsque j'atteins le parking au pied du Pic, après avoir monté une nouvelle route bien sinueuse.



Je n'ai pas le temps de faire un trek complet car Patricio vient d'atterrir.

Je redescends vers l'aéroport, environ 30 min.

La Route du "Piton", un chemin qui serpente, je ne vais pas essayer de vous faire avaler des couleuvres.

Je récupère Patricio vers 11h30.

On se rend direct à une première cascade pour ses premiers pas sous ce très beau ciel bleu ensoleillé.

Nous arrivons à la Cascade Niagara à 12h.



Après quelques photos,

on va se baigner.



On repasse par le village de Sainte-Suzanne et sa Paroisse

On fait un crochet dans un petit resto chercher 2 bons sandwichs au poulet avant de poursuivre notre chemin vers une prochaine cascade, le Bassin Boeuf.









Une ravine dont je me devais d'immortaliser le nom pour faire plaisir à certains.



On rentre par Saint-Denis et petit arrêt en bord d'océan.





Nous avons rendez-vous avec Julien à 16h sur le ponton de Saint-Paul.






Je fais par la même occasion la connaissance de sa maman Chantal et de Nathalie et Jean-Marc, ses marraine et parrain.
Julien nous explique que nous sommes tous invités à la cérémonie de purification.
Cela se passe chez les parents de Mirella, dans les hauteurs de Saint-Paul.

Nous sommes accueillis par le papa et Laurent, un des frères de la future mariée.

Nous nous rendons d'ailleurs chez ce dernier, quelques maisons plus loin pour la cérémonie de purification ou cérémonie du safran qui consiste, notamment, à badigeonner le visage, les avant-bras et les pieds de curcuma.
A la fin de la cérémonie, Julien est amené à une chambre qui lui est réservée et dont il ne pourra plus sortir ni voir personne avant le lendemain.







Nous revenons à la maison du papa de Mirella où la même cérémonie de purification est faite à Mirella.





Nous sommes invités à souper avec la famille de Mirella, délicieux repas créole dans une ambiance décontractée et très accueillante.






On retourne à Saint-Denis, Julien nous avait prêté les clés de son appartement afin que nous y passions la nuit.

Dimanche 10 septembre, réveil sur 5h30.

On quitte l'appart de Julien vers 6h40 et on retourne à Saint Paul.

On arrive au Temple Siva Soupramanien vers 7h15.

La cérémonie hindoue débute à 7h30 par un tour d'un premier temple, dirigé par les mariés et le swami, prêtre officiant, suivent ensuite la famille et d'autres personnes portant les offrandes.









Procession à travers les temples et hommage aux différentes divinités.



On entre sous le grand chapiteau pour la cérémonie suivante.





On sort tous pour se rendre dans un temple à côté.





On revient dans la grande salle pour de nouveaux rituels.

Les parents de Mirella.





On passera chacun (environ 150 invités) bénir les mariés avec du riz et saluer les familles.

La célébration se termine vers 11h, petite pause.







Avec un des lourds colliers de fleurs du marié.

Dîner peu avant 13h





On quitte le temple à 14h30,

(Moi, Patricio, Julien et Mirella (les mariés), Chantal, la maman de Julien, les cousins de Julien : Christophe et Yannick et leur maman Eliane) direction la plage L'Hermitage les Bains, l'une des plus belles plages de la Réunion, paraît-il.





Chaussures d'eau et masque et hop, dans l'océan Indien où à cet endroit l'eau est limpide et agréable car entourée d'une barrière de corail.
Les innombrables morceaux de coraux sur la plage le confirment.

Yannick et Christophe nous y rejoignent (et même Julien quelques instants plus tard).

Ce lagon reste peu profond sur une très longue distance, plus de 50 mètres.

La variété de poissons nous ravit et Yannick et Christophe sont heureux d'étrenner le GoPro.







Vers 17h, on marche le long de la plage et on aperçoit quelques baleines au-delà des vagues.



On rentre peu avant 18h retrouver Chantal, la maman de Julien et Eliane, la maman de Christophe et Yannick qui nous attendaient près de nos sacs.

On se dirige ensuite tous les 7 en ville pour aller dîner.



Vers 21h30, on suit Julien jusqu'à son appartement à Saint-Denis pour y passer la nuit.

Lundi 11 septembre

Après douche et petit déjeuner, on fait le point sur les étapes et activités des prochaines journées et on quitte l'appart vers 9h.
On s'arrête dans un supermarché et dans une boulangerie.

On prend la route menant aux Trois-Cascades.









La Cascade de la Voile de la mariée est la première escale.

Vers 11h, on s'arrête aux Anciens Thermes de Salazie.

Découverts dans les années 1830 par 3 chasseurs de cabris, ils ont structuré le village au fur et à mesure de son développement.



Ce n'est que suite à un éboulis survenu un siècle plus tard, et qui a enseveli les sources, que l'activité thermale s'est arrêtée.

On continue vers Hell-Bourg d'où partent les treks et on se rend dans un camping (12 euros par personne)

Patricio dresse la tente pendant que je recueille quelques infos auprès de Rhoderick, notre hôte.

On reprend la voiture et nous nous rendons au parking d'où débute l'ascension vers le Gîte de Bélouve.





Rapidement, on commence à voir quelques jolies vues.



La randonnée n'est pas si évidente que cela et suis content de pouvoir compter sur un morceau de bambou en guise de bâton de marche.

Les nuages ont gagné les hauteurs lorsque nous arrivons au gîte situé à 1500 mètres d'altitude.





On effectue un petit circuit d'une bonne demi-heure aux abords de la forêt de Bélouve avant de redescendre vers le parking avant 16h30 et ne pas risquer une fin de parcours compliquée dans la pénombre.





De retour peu avant 18h, on reprend la voiture et on va prendre un verre et un léger souper à la Villa Marthe à Hell-bourg.
Un bon cocktail Punch Coco (rhum, lait de coco, vanille et sucre de canne) et un assortiment créole.

Mardi 12 septembre

On quitte le camping vers 8h, direction la Cascade de Takamaka.

En quittant Hell-Bourg, je m'arrête 2 min à la Paroisse Notre Dame de l'Assomption à Salazie.







Revenant sur Saint-Benoît, je vois un panneau Bassin La Mer, Bassin La Paix avant de prendre la direction de Takamaka.

Ces 2 bassins étant à moins de 10 min, je fais un crochet par là.

Le Bassin la Paix est fermé, je fais le trek vers le Bassin La Mer à environ 30 min.



Patricio "pas très chaud" reste au parking.











J'effectue la dernière partie du parcours pour descendre jusqu'au bassin avec 2 jolies brunes, l'occasion aussi d'éviter les selfies pour une fois.

A mon retour, on reprend la route montant vers Takamaka et petit arrêt dans un parc donnant une belle vue sur la vallée.







On arrive au parking d'où commence la grosse rando vers la Cascade peu avant 12h30.











Retour au point de départ vers 15h30, les nuages envahissent tout doucement la vallée.

On passe par la côte près de Saint-Benoît,





puis, souper dans un petit resto près du magasin Carrefour où nous avons fait quelques courses.



Après, on prend la route vers les hauteurs et l'appartement 5 personnes réservé près du Piton de la Fournaise.

Julien, Christophe et Yannick viendront nous y rejoindre le soir.

Mercredi 13

Lever à 4h du matin, douche et se tenir prêt pour un départ du gîte à 5h15.
Environ 20km (40 min) pour arriver au parking de Pas de Bellecombe.

Peu avant 6h, on s'arrête à un point de vue donnant sur la Plaine des sables et sur le Piton de la Fournaise.

Yannick et Christophe qui nous suivaient me remercient pour ce parfait endroit où admirer le lever de Soleil.









On descend ensuite au début de la piste et on stoppe à nouveau pour aller se balader dans la Plaine des Sables.

Le décor est lunaire et Yannick, Christophe et moi, tels des explorateurs, seuls au monde, prenons un plaisir fou à fouler cet espace désertique.









On décide d'aller jusqu'à ce que l'horizon nous indique.

On se retrouve au bord de ce gouffre où nous nous adonnons à une séance photo (une de plus).











Nous retournons à présent à la voiture pour rejoindre Julien et Patricio non partants pour l'expédition.







5 km de piste plus tard ...



et nous voici vers 8h30 au parking de Pas de Bellecombe.

Un petit tour des environs depuis cet endroit haut perché.



Ensuite, nous descendons dans la plaine du volcan.



Après avoir descendu des dizaines de marches... on se dirige vers le Formica Leo.

Le Formica Leo est un petit cône volcanique .
D'une vingtaine de mètres de hauteur relative, il y culminerait, d'après les cartes de l'Institut géographique national, à 2 218 mètres d'altitude.

Le Formica Leo se serait formé lors d'une éruption volcanique exceptionnelle en 1753 mais n'a été approché pour la première fois que le 28 octobre 1768 lorsque Joseph Hubert a effectué la première traversée.

Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent, botaniste voyageur a ensuite ce "petit" cône en se référant au fourmi-lion, cet insecte édifiant un tel monticule pour pièger ses proies.

On voit aisément les coulées de lave, dont celle-ci datant de 2007.

Ces passages sont complexes mais bien indiqués, mais ce n'est pas pour autant qu'on peut se la "coulée" douce.

L'ascension du volcan et l'arrivée au cratère Dolomieu est estimée à 3h pour les quelque 6 km...

à travers les coulées de lave et les sentiers pentus.

Le Cratère Dolomieu culmine à 2620 mètres.

J'arrive au cratère vers 11h40, quelque 20 minutes après Christophe et Yannick...

qui m'ont attendu pour l'apéro.



Le cratère Dolomieu, situé à l'est, est le plus grand cratère avec 1 000 mètres de longueur et 700 mètres de largeur.
Il ne serait apparu qu'en 1791 à la suite de l'effondrement d'une chambre magmatique sommitale.
Il est ainsi nommé par Bory en hommage à Déodat Gratet de Dolomieu (1750-1801), géologue et minéralogiste français spécialiste du basalte.
À la suite de la vidange de la chambre magmatique à la fin de l'éruption de début avril 2007, la quasi-totalité du fond du cratère s'est effondré le 7 avril pour atteindre une profondeur de 350 mètres par rapport aux bords du cratère.



On redescend vers 12h30, je laisse rapidement "filer" les 2 frères.

Après cette descente où, tout comme pour l'aller, un bâton (le biesse bout de bambou qui fait le tour de l'île avec moi) me fait le plus grand bien,



je dois me refarcir les interminables escaliers pour revenir au parking où Christophe, Yannick, Julien et Patrico m'attendaient depuis environ 20 min.

Vers 15h30, on se quitte avec un peu d'émotion, Patricio restant avec Julien covoiturant avec ses cousins.

Je continue théoriquement mon tour de l'île en solo et redescends de Pas de Bellecombe vers le AirBnb à Saint-Benoît que j'ai réservé la veille.



J'arrive "Chez Farah" vers 18h.

Charmant accueil et superbe appartement.

Quelques petits cadeaux de bienvenue m'attendent, bière et eau fraîches, jus de fruits, sachets de chips et cacahuètes.

Je pose mes affaires et file dans la piscine.

Une bonne douche puis je soupe à l'appartement après l'apéro avec une baguette et de la charcuterie achetée dans un supermarché sur le chemin.

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Mich